Pour protéger la biodiversité, l’UNESCO a désigné 20 “réserves de biosphère” dans le monde

Publié le 16 septembre 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h20)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Mercredi 15 septembre, l’UNESCO a annoncé que 20 nouveaux sites dans le monde rejoignaient son Réseau mondial des réserves de biosphère qui compte à ce jour 727 zones protégées. Ces dernières ont pour objectif de concilier développement économique et préservation de la biodiversité.

 

Un soutien de l’UNESCO pour protéger au maximum les écosystèmes

À travers son programme sur l’Homme et la Biosphère lancé en 1971 dont le but premier est de promouvoir le développement durable dans le monde, l’UNESCO ambitionne de protéger des zones à haute valeur écologique avec une biodiversité exceptionnelle. Ces dernières doivent pour cela remplir les missions suivantes : 

  • contribuer à la conservation de son écosystème
  • promouvoir un développement humain et économique durable
  • mettre en place des programmes à visée éducative sur les questions environnementales tout en encourageant la protection de la biodiversité

Ces diverses zones sont d’abord identifiées et désignées par les gouvernements concernés avant d’être présentées et validées par les États membres du Conseil International de Coordination (CIC) du Programme sur l’Homme et la Biosphère de l’UNESCO. À terme, l’idée est de valoriser et préserver les écosystèmes existants ainsi que d’assurer leur pérennité. « Il est encore temps de faire la paix avec la planète » a rassuré dans un communiqué, la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay.

 

20 nouvelles réserves de biosphère réparties dans 21 pays

Mercredi 15 septembre, 20 nouvelles zones implantées dans 21 pays, ont rejoint le Réseau mondial des réserves de biosphère. Aujourd’hui, les réserves de biosphère représentent près de 6 % de la planète, soit 727 zones protégées réparties dans 131 pays différents. Alors que pour certains pays, il s’agissait de leur toute première entrée au sein des réserves de biosphère (c’est le cas du Lesotho, de la Libye et de l’Arabie Saoudite), pour d’autres (La Russie et la Zambie), il s’agira d’apporter quelques précisions sur leur dossier afin d’espérer obtenir , le titre de "réserves de biosphère"


La France quant à elle, accueille de nouvelles réserves de biosphère telles que la Martinique reconnue pour "sa biodiversité exceptionnelle et ses modes de vie innovants en harmonie avec la nature" et la Moselle du Sud "véritable mosaïque de paysages, d’écosystèmes et de patrimoines". Pierre Singer, directeur du Parc de Sainte-Croix à Rhode et président du Conseil de développement du Pays de Sarrebourg, n’a pas manqué d’exprimer sa joie et les engagements futurs de la Moselle du Sud, au micro de France Bleu : « Il s'agira de faire de ce territoire un modèle en termes de développement durable. L'homme fait partie de la biosphère, ce n'est pas une mise sous cloche, on travaille pour les générations qui suivent » a-t-il expliqué.

 

Par Mélanie Appadoo

 

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