Participerez-vous au Plastic Free July ?

Publié le 9 juillet 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h20)
Par One Heart
Temps de lecture : 3 mins

Il y a quelques jours, l’association européenne des producteurs de plastique annonçait que la production de plastique avait baissé de 0,3 % dans le monde en raison de la pandémie. Une nouvelle encourageante mais pas suffisante quand on connaît les dégâts environnementaux colossaux causés par cette matière. Ce mois-ci, l’association australienne Plastic Free Foundation lance le Plastic Free July, l’occasion de réduire davantage sa consommation de plastique en rejoignant un mouvement mondial.


Plastic Free July : 326 millions de personnes du monde entier en guerre contre le plastique


Depuis 10 ans, l’association Plastic Free Foundation, basée en Australie, organise le Plastic Free July. Comme son nom l’indique, le Plastic Free July réunit chaque année -au mois de juillet- des millions de personnes du monde entier autour d’un objectif commun : lutter contre la pollution plastique en réduisant au maximum sa consommation d’objets plastiques. Aujourd’hui, 50 % du plastique produit dans le monde est à usage unique : les sacs, les emballages, les gobelets, les couverts, les pailles, les rasoirs, les briquets… Pour certains, il ne suffit que de quelques minutes -le temps de transporter des petites courses, de boire un café- avant qu’ils ne finissent à la poubelle. Pourtant, il existe des gestes très simples qui pourraient permettre de réduire ces déchets.


Que vous ayez déjà sauté le pas ou pas encore, que vous soyez tout simplement à la recherche d’idées, de conseils et d’astuces pour limiter au maximum votre consommation de plastique, la communauté de Plastic Free July est là pour vous aiguiller et vous accompagner dans cette démarche. C’est vous qui choisissez où vous souhaitez relever le défi -chez vous, sur votre lieu de travail, dans votre école, au restaurant-, pendant combien de temps -1 jour, 1 semaine ou 1 mois- et les objectifs que vous souhaitez remplir. Bref, vous êtes libre de faire ce que vous voulez et à votre rythme.

 

Comment réduire sa consommation d'objets plastiques à usage unique ? Voici quelques petites astuces !


Aujourd’hui, bien qu’il existe de nombreuses alternatives au plastique, il semble important de rappeler que toutes ne sont pas forcément moins polluantes. Le gobelet en carton en fait partie. En effet, selon une étude de l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO) en 2007, il faut 13 fois plus d’eau et 2 fois plus d’électricité pour fabriquer un verre en carton. Dans cette vidéo réalisée par M. et Mme Recyclage, Lise et Enzo, 2 ingénieurs réalisant des vidéos pour informer le grand public, mettent en garde contre les appellations “recyclable” ou encore “100% biodégradable” affichées sur les différents contenants à usage unique. 

 

À  ce titre, voici 5 petites astuces pour se lancer et réduire simplement sa consommation d’objets en plastique à usage unique, sans pour autant bouleverser son quotidien :

  • Marcher avec sa gourde réutilisable en inox made in France ou son petit mug pour les pauses cafés
  • Glisser des couverts en inox dans son sac
  • Ajouter à votre set de couverts, une paille en inox pour les soirées apéros
  • Laisser un contenant en verre au bureau et penser à le prendre pendant la pause déjeuner, lorsque vous achetez à emporter dans l’un de vos restaurants préférés. Sachez que de plus en plus d’enseignes acceptent voire encouragent cette pratique.
  • Prévoir un tote bag en tissu rangé au fond de votre sac ainsi que des mini sachets en vracs pour d’éventuelles courses au cours de la journée

 

Dans la même veine, les cotons-tiges en plastique et en bambou peuvent être remplacés par des alternatives plus durables. Les oriculis peuvent en être une, un cure-oreille originaire du Japon, qui se caractérise non pas par un embout cotonné mais par un embout arrondi permettant de récupérer l’excédent de cérumen à l’entrée de l’oreille. En bois de hêtre français ou en bioplastique 100 % biosourcé à partir d’huile de ricin, l’oriculi de Lamazuna, vendu à 4,50 euros, s’avère être une bonne alternative zéro déchet aux traditionnels bâtonnets-ouatés.

oriculi-bois-lamazunaOriculi fabriqué à partir d'un bois issu d'une forêt du Jura, gérée durablement. ©Lamazuna

En vous nettoyant les oreilles avec un oriculi réutilisable à l’infini voire à vie, vous contribuez ainsi à réduire en partie la pollution générée par les objets en plastique à usage unique. Pour Lamazuna, ce sont près de 9 millions de bâtonnets-ouatés qui n’ont pas fini dans les océans depuis sa création.

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