En Bretagne, ces collégiens ont créé “Ecolibri”, un club zéro déchet

Publié le 6 juillet 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

A Saint-Quay-Portrieux en Bretagne, les élèves du collège Camille Claudel ont fondé un club zéro déchet avec l’aide de leur professeur d’histoire géographie, Floriane Voyer. L’idée est venue lors d’un cours sur le développement durable, pendant lequel les collégiens ont pu débattre du thème du zéro déchet.


Ecolibri, un projet pour sensibiliser aux gestes quotidiens du zéro déchet

 

Le club zéro déchet a vu le jour à la rentrée en 2019, après avoir été inscrit dans le dispositif "mon ESS à l'école", via l'ESPER (L'Économie sociale partenaire de l'École de la République). Le club fonctionne sur la base du volontariat et accueille environ 25 élèves, de la 6ème à la 3ème, tous responsables du projet. Ce sont eux qui ont choisi le nom du club : "Ecolibri", un mélange entre économie, colibri et école. Floriane Voyer, instigatrice du projet et sa collègue documentaliste, encadrent les volontaires tous les vendredis midi pendant 55 minutes, au sein du CDI du collège. Elles n’aident que pour la partie logistique comme par exemple l’achat de machines à coudre, tout le reste étant géré par les élèves. L’avantage d’un tel projet est « qu’il peut convenir à tous types de profils d’élèves, tout en ayant comme objectif commun le fait de créer des objets et de créer une communication, une sensibilisation qui permette d’adopter des gestes du zéro déchet au quotidien » explique Floriane Voyer.

 

©Ecolibri


Des actions concrètes 


En discutant entre eux, les élèves se sont rendus compte que la principale source de leur déchets provenaient des emballages alimentaires. C’est pourquoi « la première mission a été de faire des sacs de course en vrac, donc des petits sacs en tissu, qui permettent du coup de ne plus avoir d’emballages alimentaires » raconte Floriane Voyer. Après cette première fabrication, les membres d'Ecolibri se penchent sur la fabrication de cotons lavables, de « tawashis », des éponges lavables faites à partir de restes de chaussettes, et de « bee-wrap », tissus enduits de cire d’abeille pour remplacer le cellophane ou l’aluminium pour couvrir un plat.

 

©Ecolibri


Les élèves deviennent des "initiateurs d’idées"


En plus de fabriquer des solutions zéro déchet, les élèves développent des compétences telles que la coopération, la collaboration entre eux et bien sûr la prise d’initiatives, des compétences parfois compliquées à développer en classe. Les collégiens deviennent de véritables "initiateurs d’idées" selon Floriane Voyer. Par exemple, plusieurs ont fait découvrir le zéro déchet et ses alternatives à leur famille : « c’est l’objectif aussi, leur première sensibilisation, c’est leur cadre familial » assure leur professeure. 


Cette dernière affirme qu’elle souhaiterait mettre en place un deuxième créneau dans la semaine pour le club, afin que les élèves aient plus de temps pour développer leurs projets. Elle aimerait faire partager l’expérience d'Ecolibri à encore plus de collégiens, tout en restant sur la base du volontariat. 

 


Chloé Sappia

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