En Afrique, l’éléphant est dorénavant considéré “en danger critique” d’extinction

Publié le 25 mars 2021 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Dans leur nouvelle liste rouge des espèces menacées publiée ce jeudi, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a indiqué que l’éléphant d’Afrique était désormais “en danger” et “en danger critique''. Pour l’ONG, la principale cause de cette extinction de masse est l’Homme, véritable menace pour ces espèces. 


Moins de 415 000 espèces recensées 


La liste des espèces menacées dans le monde ne cesse de s'agrandir. En décembre dernier, celle-ci comptait 35 765 animaux. Désormais, elle en compte 37 480. Parmi eux, l’éléphant d’Afrique qui, d’après l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), se trouve en danger critique d'extinction alors qu’il était avant, jugé comme étant "vulnérable". Le nombre d’éléphants de forêt a fortement diminué sur les 30 dernières années : on observe une baisse de 86%. Quant à la population des éléphants de savane, l’UICN a noté une baisse de 60% sur les 50 dernières années. Au total, ce sont seulement 415 000 espèces qui ont été recensées sur le territoire africain.


Un signal d’alarme inquiétant et très fort, selon les spécialistes des éléphants africains 


La principale cause de cette extinction de masse sur ces deux espèces distinctes (éléphants de savane et éléphants de forêt), reste l’Homme et le braconnage. Bien que ce dernier soit interdit en Afrique, il reste malheureusement bien présent car "plusieurs grands pays refusent le modèle international plus protecteur de la convention sur le commerce", explique franceinfo. « Si ces mesures-là sont renforcées avec une forte collaboration internationale et avec une assistance en financement qui soit à la hauteur des besoins, je pense qu'on pourrait inverser la situation », révèle Lamine Sebogo, du Groupe des spécialistes éléphants d'Afrique, interrogé par franceinfo.  

Chassé pour ses défenses faites d’ivoire, l’éléphant voit aussi son habitat naturel disparaître ou être fragmenté. Pour Ben Okita-Ouma, responsable du groupe de spécialistes des éléphants africains à l’UICN, cette liste rouge est un « signal d’alarme très fort » : « Il nous dit que si nous ne changeons rien, les éléphants pourraient s’éteindre à l’état sauvage. C’est la prochaine étape, mais nous ne voulons pas en arriver là », précise-t-il au journal Le Monde.

 

Par Léa Bourgoin

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