Cette association recueille des fratries séparées de leur famille

Publié le 23 septembre 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Le droit de l'enfant à vivre en famille est le moteur de l’association SOS Villages d’Enfants. Les 540 villages dans le monde accueillent les enfants en détresse et les regroupent en fratries, ceci afin de leur permettre de vivre une enfance stable et heureuse. En partenariat avec le magazine Sélection Reader's Digest, nous avons rencontré Kacem Hamadi, directeur du village d’enfants de Busigny.

Prendre en charge des enfants sans soutien parental 

Dans l'Europe dévastée de la seconde guerre mondiale, 2 millions d'orphelins émergent des décombres. Accueillis dans des orphelinats de fortune, frères et sœurs sont bien souvent séparés. Ému par la détresse de ces enfants, un jeune médecin autrichien, le Docteur Hermann Gmeiner, crée le premier village d'enfants SOS en Autriche en 1949.

En France, c’est après sa rencontre avec le fondateur autrichien qu’un jeune enseignant du Nord, Gilbert Cotteau, se lance dans la création du 1er village d’enfants SOS, à Busigny en 1956. La France sera le premier pays à adopter le concept simple et généreux : offrir aux enfants orphelins, abandonnés ou séparés de leurs parents dans le cadre du placement, le bonheur de grandir ensemble dans la chaleur et la sécurité d’une nouvelle vie de famille.

Au fil des décennies, le projet de SOS Villages d’Enfants s’est confirmé autour de l’accueil de fratries en villages d’enfants, en France et dans le monde. Chaque village compte une dizaine de maisons familiales qui accueillent entre 5 et 12 enfants où une « mère SOS » et une aide familiale se relaient pour prendre soin d’eux. 

 

Les mères SOS, un rôle primordial dans les Villages

Si les profils des mères SOS sont très différents les uns des autres, les mères elles, ont toutes en commun le fait de s’être engagées sur une voie singulière, où se mêlent investissements professionnel et personnel. S’il n’y a pas de profil type pour devenir mère SOS, quelques critères sont cependant nécessaires : il faut avoir un niveau scolaire au moins égal au CAP/BEP et savoir conduire. Il faut aussi être prête à quitter son domicile personnel pour vivre dans une maison familiale au sein du village SOS. La mère SOS travaille à temps complet pendant 3 à 4 semaines, suivies d’une semaine de repos pendant laquelle l’aide familiale prend le relais auprès des enfants. Une mère SOS peut venir au village seule ou en couple et/ou avec son propre enfant, sous certaines conditions. 

La maturité fait également partie des critères importants, car les futures mères SOS devront s’occuper, 24 heures sur 24, d’une fratrie de quatre ou cinq enfants, du bébé à l’adolescent, avec les responsabilités que cela suppose. « Être mère SOS demande une grande résistance physique et psychologique », souligne Anne-Sophie Gerin, responsable du recrutement et de la formation des mères SOS de SOS Villages d’Enfants. « Il faut être patient, ouvert, dynamique et faire preuve d’une joie de vivre communicative. »

Un travail très prenant, mais très valorisant.

Vous pouvez aussi découvrir l’article consacré  à l’association SOS Village d’Enfants sur Selection Reader's Digest

 

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