Aux Etats-Unis, un hôpital soigne ses patients avec son propre potager bio

Publié le 28 décembre 2016 (modifié le 20 février 2023 à 22h15)
Par One Heart
Temps de lecture : 2 mins

Un potager bio pour lutter contre l'obésité de ses patients. Telle est l'initiative mise en oeuvre dans un hôpital américain. Et ça marche !

Aux États-Unis, près de la moitié des Américains souffrent de troubles chroniques, tels que le diabète, l'hyper-tension ou les troubles cardiaques. Les principales causes : le manque d'exercice, l'obésité et une alimentation malsaine. Les traitements pour ces maladies comptent pour 75 % des admissions et consultations dans les hopitaux ces dernières années. 

Face à ce sombre constat, un hôpital a décidé de réagir et de traiter le problème à la racine, c'est-à-dire dans l'assiette. Situé en Pennsylvanie, Lankenau Medical Center a mis en place, directement sur son terrain, une ferme bio. Les bénéfices sont flagrants.

Des légumes dans la salle d'attente

Depuis sa création en 2015, le jardin a produit plus de 1.800 kilos d'aliments bio. Lesquels sont servis aux patients, proposés à la cafétéria de l'hôpital, mais aussi utilisés pour le programme de sensibilisation à une alimentation saine. Le personnel médical s'est en effet apperçu que nombre de ses patients n'avaient pas accès, au quotidien, aux fruits et légumes, et manquaient de connaissances en matière d'équilibre alimentaire.

Ainsi, alors que les malades attendent leurs rendez-vous, le personnel leur apportent divers produits frais, comme des choux, des brocolis, des tomates, des aubergines, ou encore de la roquette. L’hôpital fournit également des recettes et dispensent des cours de diététique. 

La ferme va s'agrandir

Quelque 400 patients ont jusqu'à maintenant profité de ce programme. D'après Chinwe Onyekere, la directrice adjointe de l'hôpital, ils se disent désormais plus à même de déterminer quels produits sont bons pour leur santé.

Face à ce succès, Lankenau prévoit d'ajouter quatre parcelles à sa ferme. Ce qui lui permettrait, en plus, de fournir les banques alimentaires locales. Ne serait-elle pas là la vraie clé du changement ? Approvisionner le plus grand nombre en produits bio, notamment ceux qui n'ont les moyens d'en acheter. "Nous commençons à davantage prendre en compte la situation du quartier et de l'environnement global du patient", remarque Drew Harris, chercheur à l'université de médecine Thomas Jefferson, sur le site Ecowatch.

Photo : capture Twitter via @FarmEducator215

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