Attentat de Nice : le temps du recueillement et de la solidarité
Aujourd’hui, vendredi 15 juillet 2016, nous nous réveillons le cœur meurtri. La nuit dernière devait être une soirée de fête, de partage et de communion. Comme chaque année, une foule joyeuse s’était rassemblée sur la célèbre promenade des Anglais à Nice pour admirer le feu d’artifice du 14 juillet. Sous un ciel étoilé, des hommes, des femmes et des enfants étaient venus vivre un moment de beauté, de rêve et d’évasion.
Mais ce qui devait être un soir de fête s’est transformé en nuit de cauchemar pour les Niçois, les Français et pour tous les citoyens du monde lorsqu’un camion blanc a déchiré la foule dans un éclair de folie. Le bilan est dramatique : 84 morts et des dizaines de blessés.
Un fois de plus, une fois de trop, de nombreux chefs de gouvernement ont manifesté leur solidarité au peuple français. Ce matin, nous souhaitions exprimer notre soutien à toutes les victimes, à leur famille, à leurs amis. Nous pensons également aux victimes des autres attentats qui ont ensanglanté le monde ces derniers mois. Nous unissons nos voix à celles des défenseurs d’une certaine idée de la liberté et du bonheur afin de partager un message de paix et de solidarité.
Dans ces moments de douleur, nous pouvons regarder vers l’avenir. Puisque nous croyons en la vie, nous y trouverons la lumière. Nous n’avons pas d’arme mais nous restons debout pour défendre ce que nous sommes : des hommes et des femmes empreints de partage et d’amour. Aujourd’hui, les mots de Dostoïevski nous guident : « vivre sans espoir, c’est cesser de vivre ».
