A Londres, il est désormais possible de se réchauffer grâce au métro
D’ici la fin de l’année, la chaleur étouffante de la Northen Line du métro londonien servira à réchauffer des centaines de foyers et de bureaux d’Islington, au nord de Londres.
Déjà disponible pour 700 logements sociaux et plusieurs écoles, ce projet pourrait ouvrir la voie à d’autres plans de chauffage des quartiers londoniens, grâce à la chaleur émise par les lignes souterraines de métro. Une manière plus économique et écologique de chauffer la ville en hiver.
Produire du chauffage à moindre coût écologique
Dans un environnement urbain et industriel, la perte de chaleur provient principalement des systèmes de refroidissement, des centrales thermiques ou des industries lourdes.
La ville prévoit de réduire drastiquement le gaspillage de chaleur en produisant du chauffage à partir de centrales électriques, de rivières et de mines abandonnées.
L’Autorité du Grand Londres, l’administration chargée de la gestion du Grand Londres, estime que la ville gaspille environ 38 % de ses besoins en chauffage. Grâce à un puits de ventilation installé dans une station abandonnée, le projet permettra, à terme, de chauffer plus de 1000 foyers, des écoles, des bureaux, et un centre de loisirs.
Une idée qui séduit outre-Manche
A moindre échelle, un dispositif similaire a été installé à Paris, sur la ligne 11 du métro. La chaleur du tunnel est acheminée vers une pompe à chaleur qui alimente 20 logements d’un immeuble situé à proximité de la ligne de métro.
Le bilan est plutôt positif, puisque le dispositif permet de couvrir environ 35 % des besoins en chauffage de l’immeuble.
Stéphane Dauphin, Directeur général de Paris Habitat, se félicite du partenariat lancé avec la RATP : “Ce partenariat avec la RATP confirme nos engagements pour améliorer la performance énergétique du patrimoine et agir plus efficacement sur la maîtrise des charges des locataires.”
