2020 : 4 bonnes nouvelles pour les animaux

Publié le 30 décembre 2020 (modifié le 20 février 2023 à 22h18)
Par One Heart
Temps de lecture : 3 mins

Si l'année 2020 a été terrible pour les habitants du monde entier à cause du coronavirus, elle a été un peu plus positive pour les animaux qui peuplent la planète. Voici quelques bonnes nouvelles qui devraient ravir les fans d'animaux. 

Des espèces réintroduites dans leur milieu naturel

Pour de nombreuses espèces, 2020 est synonyme d'un retour dans leur milieu naturel. En Australie, le diable de Tasmanie a finalement retrouvé son habitat naturel après avoir disparu depuis des milliers d'années. Dans le but d'une réintroduction de l'espèce sur le territoire australien, près de 30 animaux ont été transférés en octobre 2020 dans un sanctuaire situé au nord de Sydney.
 
La réintroduction d'une espèce est aussi au coeur du projet de deux organisations en Angleterre, le Kent Wildlife Trust et le Wildwood Trust. Ces dernières ont pour projet de réintroduire un petit groupe de bisons européens disparus depuis près de 6 000 ans. En France, le bouquetin a aussi signé son grand retour dans le Parc National des Pyrénées. Près d'un siècle après leur disparition, 400 individus dont 70 jeunes ont été observés du côté français après la réintroduction entre 2014 et 2019 de près de 200 bouquetins. 

Une police des animaux créée en Roumanie

Le ministère de l'Intérieur roumain a annoncé la mise en place d'une police des animaux pour protéger ceux qui sont maltraités ou en détresse. Une véritable structure a été déployée avec notamment l'embauche de près de 488 employés et 88 vétérinaires. Selon les informations récupérées par Ouest France, les policiers auront l'autorisation de pénétrer dans une propriété privée sans aucun mandat s'ils recoivent la signalisation d'un animal en quelconque danger. Ce dernier pourra ainsi être enlevé à son propriétaire si cela est nécessaire pour sa santé. Les autorités locales devront fournir un nouveau toit pour les animaux en construisant des abris en collaboration avec des zoos ou des ONG qui luttent pour le droit des animaux. 

11 nouvelles colonies de manchots découvertes en Antarctique 

En août, l'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé que leurs chercheurs avaient découvert 11 nouvelles colonies de manchots après une analyse d'images satellites. « Il y a près de 20% de colonies de manchots empereurs en Antarctique de plus qu'on ne le pensait », a indiqué l'ESA. C'est donc une excellente nouvelle pour la population des manchots empereurs qui sont particulièrement vulnérables au changement climatique. « C’est une bonne nouvelle, mais les colonies sont petites et ne font donc augmenter la population globale que de 5 à 10 %, soit un peu plus d’un demi-million de manchots, 265.500 à 278.500 couples reproducteurs », avait révélé Peter Fretwell, l'auteur principal de l'étude de l'ESA. Au total, le nombre total de colonies sur l'ensemble de l'Antarctique est de 61 manchots.

Les baleines à bosse de plus en plus nombreuses en Géorgie du Sud 

Cela fait désormais 30 ans que la chasse de la baleine à bosse est interdite. Désormais, elle prospère à travers le monde et se multiplie de plus en plus comme l'indiquait un article du Time en mai 2020. Dans celui-ci le Docteur Kirsten Thompson, scientifique spécialiste de la faune marine, avait révélé que les baleines à bosse habitant dans les eaux de l'Atlantique Sud avaient retrouvé 93% de leurs effectifs d'avant toute exploitation humaine soit environ 25 000 cétacés. Une excellente nouvelle sachant que la population de la baleine à bosse était de 450 individus au milieu des années 1950. En novembre 2020, une étude de la revue Endangered Species Research a démontré que les baleines à bosse avaient réinvesti les eaux de Géorgie du Sud alors qu'elles avaient totalement disparu à cause de la chasse. 

 

Par Léa Bourgoin

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